Le protagoniste de l'exposition est la mer de Sardaigne racontée avec les yeux et le cœur de l'artiste Marcello Fara dans son pays natal. De l'arrivée en bateau, où l'île se matérialise au milieu de la mer parmi le brouillard, aux géométries du paysage marin qui cherchent un équilibre avec l'intervention humaine.

Le travail du photographe commence lorsque, rentrant dans son pays natal en bateau, il commence à apercevoir l'île. Des clichés d'un rêve qui se matérialise avec des ambiances liquides et évanescentes. L’objectif est de raconter la durée d’une journée qui s’étend de l’aube au crépuscule. 

Fara se concentre en particulier sur un point de mer où un mur de béton, appartenant à une intervention humaine hydraulique, semble chercher un équilibre avec le paysage marin présent depuis des millions d'années. 

Un dialogue construit à travers des lignes géométriques qui circonscrivent des pièces de couleurs atmosphériques et changeantes, des fragments de matériaux solennels et ancestraux, des rivages évanescents au fil de l'heure et de la saison, des coupures de profils escarpés qui capturent l'essence structurelle du mystère géologique de la terre bien-aimée.